Rôti de Dindonneau à la Moutarde à l'Ancienne et aux Lentilles Blondes de St Flour
Un plat classique aux saveurs d'antan !!
Une recette à l’ancienne avec le "bon vieux" rôti de dindonneau, la moutarde à l’ancienne et les lentilles blondes de St Flour remises à l’honneur depuis quelques années.
Pour 3 ou 4 personnes
1 rôti de dindonneau de 600 g environ
300 g de lentilles blondes de St Flour
2 échalotes
2 gousses d’ail
25 cl de vin blanc sec
25 cl de bouillon de volaille
2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
Sel et poivre du moulin.
1 bouquet garni
Huile neutre ou autre matière grasse au choix
Huile de noisettes
Préparation
Dans une cocotte mettre à chauffer un peu d’huile neutre et faire revenir le rôti de dindonneau sur toutes ses faces, avec les échalotes et l’ail. Quand il est doré le sortir et le badigeonner de moutarde à l’ancienne et remettre à cuire à feu moyen.
Poivrer, ajouter le bouquet garni, le vin blanc et le bouillon. Faire cuire 20 mn puis ajouter les lentilles blondes et faire cuire encore 30mn. Ajouter de l’eau ou du bouillon si nécessaire en cours de cuisson.
Saler en fin de cuisson. Le sel durcit les lentilles !
Servir aussitôt arrosé d’un filet d’huile de noisettes.
L'histoire d'une renaissance...
Les parties basses de la planèze de Saint-Flour étaient autrefois consacrées à des cultures de céréales et de légumineuses destinées à l’alimentation humaine (pois, lentilles).
Des témoignages écrits de 1784-85 font déjà mention de la production de lentilles autour de Saint-Flour. Au début du XXe siècle, 1 500 hectares environ sont cultivés, produisant 1 200 tonnes. La lentille est alors consommée localement, mais également vendue et même exportée. L'apogée de la production est atteinte en 1948 avec 2 000 hectares. Mais au début des années 60, la production de lentilles blondes est délaissée au profit de l’élevage laitier et des cultures fourragères. La culture de la lentille blonde finit par disparaître totalement. Il faudra attendre 1997 pour que se dessine une action de relance de la production autour d’un petit groupe de producteurs.
Les variétés d’autrefois sont retrouvées par des scientifiques, expérimentées par des paysans et dégustées par des chefs renommés. Les lentilles de Saint-Flour sont encore vivantes dans la mémoire des anciens, aussi trouvent-elles facilement un marché local. Les producteurs sont principalement des éleveurs laitiers déçus de cette production en crise, pour qui la lentille représente une occasion de diversification, une source de revenu complémentaire et un motif de fierté.
Aucun produit chimique, pesticide ou fongicide n'est utilisé pour la production de la lentille blonde de Saint-Flour.
La lentille blonde reçoit un très bon accueil dans sa région d’origine.
Source le Goût est dans le Pré
Encore une participation
Saint-Flour
Dans le Cantal ……au cœur de l’Auvergne
Perchée sur un promontoire volcanique, Saint-Flour, cité d’art et d’histoire, cultive son caractère montagnard avec audace et modernité.
À la croisée des chemins de la Margeride, des Monts du Cantal et des gorges de la Truyère, ses attraits naturels, prisés par les amateurs de sports nature, composent des paysages saisissants.
Le très fameux viaduc de Garabit
VIADUC DE GARABIT : LE STYLE EIFFEL AU COEUR DU CANTAL
Par Catherine Levesque
En contemplant le majestueux ouvrage qui enjambe les gorges de la Truyère, on se demande d'abord s'il a toujours été rouge. La réponse est non, mais ce "rouge gauguin" ou "poinsettia" a été choisi en référence à la couleur d’origine de la tour Eiffel et il fallut 38 tonnes de peinture, entre 1992 et 1998, pour lui redonner l'éclat de sa jeunesse !
Le viaduc de Garabit est même éclairé depuis 2001, juste retour des choses pour cet édifice extraordinaire à bien des égards, conçu par l'ingénieur Léon Boyer et réalisé par l'illustre Gustave Eiffel. Extraordinaire parce qu'il fut le plus grand ouvrage métallique à l'époque de sa construction, entre 1880 et 1884, et parce qu'il servit de laboratoire pour la construction de la Tour Eiffel, cinq ans plus tard. Objectif : désenclaver le Massif central en permettant à la ligne SNCF de poursuivre son tracé de Paris jusqu'à Béziers ; tout comme le viaduc de Millau, plus d’un siècle plus tard, par la route.
UNE PROUESSE HUMAINE ET TECHNIQUE
On s'inspira certes du viaduc de Maria Pia, à Porto, mais il fallut relever le défi avec des dimensions bien plus spectaculaires, en l'occurrence 565 m de longueur pour 122 m de hauteur ! Quatre cents ouvriers - français et italiens - s'affairèrent sur ce chantier titanesque, durant lequel les structures métalliques (3 250 tonnes) furent assemblées par quelque 600 000 rivets… sans échafaudage. Quand on s'approche des impressionnantes fondations bâties en granit, on imagine l'émotion quand les deux pans de l'arche monumentale finirent par se rejoindre au millimètre près, au-dessus de l'eau ! Cet ouvrage audacieux, classé Monument historique, est encore emprunté pour du transport de fret. De jour comme de nuit, il ne se dépare jamais d'une élégante légèreté qui forcera encore longtemps l'admiration
GORGES DE LA TRUYERE, LAC DE SARRANS
PATRIMOINE NATUREL, COLS, VALLÉES ET GORGES, LACS ET PLANS D’EAU, PANORAMAS ET POINTS DE VUE, RIVIÈRE ET COURS D'EAU
Une partie des gorges de la Truyère forme le lac et le barrage de Sarrans. Le site est classé site Natura 2000. Un paysage naturel, très étroit parfois puis subitement très vaste, assurément pittoresque. Des gorges à visiter entre Cantal et Aveyron avec plusieurs haltes : - pont de Tréboul à Sainte-Marie, - rocher de Turlande à Paulhenc, - Presqu'île de Laussac à Thérondels, - espace de découverte et point de vue au belvédère du Bousquet, Ste Geneviève sur Argence.
Saint-Flour a toujours bénéficié d’un système défensif exceptionnel grâce à ses remparts naturels : les orgues basaltiques. Elles se caractérisent par deux coulées de lave successives (refroidissement rapide pour la partie supérieure, lent pour l’autre avec formation d’orgues).
Pendant longtemps, les tailleurs de pierres ont exploité cette roche volcanique.
Saint-Flour, cité épiscopale depuis le XIVè siècle, son histoire et son rayonnement sont aussi profondément marqués par le pouvoir religieux.
Au premier regard, la cathédrale Saint-Pierre peut sembler austère. Mais pour qui saura s’attarder sur son histoire et son architecture, l’édifice se découvrira sous un autre jour.
La cité fera édifier l’actuelle cathédrale au XVe s. Au XIXe siècle, d’importantes interventions lui donnent son aspect actuel de style gothique. Parmi les pièces maîtresses : le «Beau Dieu Noir », les peintures murales, les vitraux, le mobilier liturgique contemporain oeuvre de l'orfèvre Goudji...
C'était juste quelques photos pour vous donner envie de découvrir le Cantal et toute l'Auvergne !