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Ciambellone aux Pommes et Mascarpone, le Bélem
Quelques petits problèmes d'informatique m'ont quelque peu "désintoxiquée" d'internet mais me revoilà avec une savoureuse douceur !
Dès que j'ai lu cette recette sur le blog de Silvia, j'ai su qu'il serait chez nous le jour même à l'heure du thé. Ca n'a pas trainé pour le faire, ça n'a pas trainé non plus pour le finir.
Pas très long à préparer, très facile à faire et au final un "gâteau de ménage" délicieux à faire et à refaire avec des fruits différents.
INGREDIENTS (pour un moule à savarin de 24 cm de diamètre)
3 œufs
200 g de sucre semoule
200 g de mascarpone
70 g de beurre demi-sel
300 g de farine T45
100 g de Maïzena (ou de fécule de pomme de terre)
1 sachet de levure chimique (11 g)
1 c à café de bicarbonate alimentaire
20 cl de lait
1 citron non traité
2 ou 3 pommes royal gala
Rhum (facultatif)
Beurre et farine pour le moule
Sucre glace pour la finition
PREPARATION
Préchauffer le four à 170° (chaleur tournante).
Beurrer et fariner le moule.
Faire fondre le beurre au micro ondes, puis le laisser tiédir.
Peser tous les ingrédients.
Verser le sucre dans un grand saladier, ajouter les œufs entiers, battre le sucre avec les œufs avec un batteur électrique jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter le mascarpone, battre à petite vitesse, ensuite verser le beurre en filet et
continuer à battre.
Dans un autre récipient, mélanger ensemble la farine, la levure et le bicarbonate.
Ensuite peu à peu, verser en tamisant la farine/levure/bicarbonate et le lait en les alternant. Mélanger cette fois avec une cuillère en bois jusqu'à obtenir un mélange lisse et homogène.
Ajouter le zeste râpé du citron, mélanger à nouveau.
Peler et couper les pommes en tranches fines, les arroser avec le jus d'un demi-citron pour les empêcher de noircir.
Verser la pâte en trois fois dans le moule, en alternant pâte et tranches de pommes : une couche de pâte puis une couche de pommes, une deuxième couche de pâte plus une deuxième couche de pommes, une troisième et dernière couche de pâte et une couche de pommes.
Prendre soin d'essuyer les tranches de pommes avec du papier absorbant avant de les déposer délicatement sur la pâte, afin qu'elles ne tombent pas sur le fond du gâteau pendant la cuisson (Il s'agit là d'une petite astuce : moins les tranches de pommes sont humides, moins elles sont lourdes et restent donc bien au milieu et sur la surface du gâteau).
Enfourner et faire cuire le gâteau 45 minutes.
Vérifier la cuisson en plantant une aiguille ou la pointe d’un couteau dans le gâteau : si elle ressort propre le gâteau est cuit.
Laisser refroidir complètement le ciambellone avant de le démouler sur une assiette de service.
Le saupoudrer de sucre glace et il est prêt à être dégusté.
SUGGESTIONS de Silvia
- Le ciambellone se conserve plusieurs jours à température ambiante, couvert avec un linge propre. Je n’ai pas pu le vérifier, le gâteau a été dévoré dans la journée par 4 gourmands…….qui en redemandent.
- Vous pourrez remplacer les pommes par des poires ou des pépites de chocolat, ou réaliser ce gâteau "nature"
J’essaierai volontiers avec poires ET chocolat la prochaine fois, c’est certain !
Mes petits changements perso :- J’ai mis 3 pommes au lieu de deux ……et c’était parfait.
- J’ai rajouté une bonne rasade de Rhum car j’adore l’association Pommes/Rhum et je vous assure que ça n’a pas dénaturé les saveurs de cet excellent gâteau :o))
- Avec des pommes et des bananes ça me tente bien aussi !
-
Je vous avais dit dans un précédent billet que j'avais loupé l'arrivée du Bélem dans le port de Monaco. Et bien je n'ai pas raté le départ. J'ai même eu le plaisir de le voir de près quand il était encore à quai, puis ensuite toutes voiles dehors lorsqu'il a quitté le port.
Quelques photos pour vous faire partager ce délicieux moment !
Le Belem : un navire qui a vécu pas moins de cinq vies, changé trois fois de nationalité pour finir par retrouver le tricolore de ses origines,
Lancé le 10 juin 1896, seulement 7 mois après sa commande aux chantiers Dubigeon de Nantes par la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier, il est affecté à la flotte des « Antillais » et peut transporter jusqu'à 675 tonnes de fret.
Son premier voyage fut un demi succès : il fut gravement endommagé par un incendie et dût retourner précipitamment au chantier pour effectuer de lourdes réparations. Il n'effectuera pas moins de 33 campagnes jusqu'à sa retraite commerciale le 31 janvier 1914.
. Le Belem entame alors une nouvelle vie en tant que luxueux navire de croisière. À cette époque, il est profondément transformé pour assurer le confort du propriétaire et de ses invités. La cale est transformée en cabines confortables et l'on peut accéder, par un escalier à double révolution, à un salon vitré, décoré en acajou de Cuba.
Racheté en 1921 par Sir Arthur Ernest Guinness, il est rebaptisé Fantôme II. À dater de cette époque, le Belem va beaucoup naviguer, effectuant de très longs voyages. Cependant, même s'il a fait le tour du monde par les canaux de Panama et de Suez, il n'a jamais passé le cap Horn. Ces voyages cesseront en 1939, à l'orée de la Seconde Guerre mondiale. Le Belem trouve alors refuge à l'Île de Wight où il sera miraculeusement épargné par les bombardements mais son gréement subira de grosses avaries. Il servira de base à une unité des Forces navales françaises libres. La belle histoire entre le trois-mâts et Sir Ernest Guinness s'achèvera en 1949, à la mort de ce dernier.
Il appareille en 1952 pour Venise où son nouvel acquéreur, la fondation Cini, en fait un navire-école. Il est rebaptisé une fois de plus : Giorgio Cini. Ré-armé avec un dortoir dans l'entrepont, le gréement devient celui d'un trois-mâts goélette, plus facile à manœuvrer.
En 1972, l' Arme des Carabiniers italienne le rachète pour le chiffre symbolique d'une lire italienne , car elle souhaite se doter d'un navire-école. Il est re-motorisé avec 2 moteurs Fiat de 300 ch mais sa nouvelle carrière fut courte. En 1976 et toujours pour une lire symbolique, les militaires cèdent le trois-mâts à un chantier vénitien qui, après une toilette sommaire, le propose à la vente.
C'est par hasard qu'un passionné de gréements traditionnels, le docteur Luc-Olivier Gosse, le retrouve. Grâce à une association (l'ASCANF), la Caisse d'épargne rachète le dernier grand voilier en acier français afin de le ramener dans son pays d'origine. Le 17 septembre 1979, le Belem arrive à Brest remorqué par un bâtiment de la Marine Nationale, l'Éléphant.
En 1980, le Belem est donné à la fondation Belem créée la même année. En 1984, le Belem est classé monument historique.
En 1986, il effectue son voyage inaugural à New York à l'occasion du centenaire de la statue de la Liberté.
Depuis, le Belem a entamé une nouvelle carrière de représentant de la marine à voile. Il prend à son bord des stagiaires de tous âges pour leur faire découvrir la navigation traditionnelle au moyen de stages de 2 à 10 jours. Outre l'équipage de 16 hommes il peut emmener jusqu'à 48 stagiaires répartis en 4 groupes. Dans le cadre de la mission assignée à la Fondation Belem, il fait ainsi du cabotage le long des côtes françaises et européennes et quelques voyages en Atlantique grâce au mécénat du Groupe Caisse d'épargne qui soutient la fondation. Il participe aussi aux rassemblements internationaux de grands voiliers.
Un dernier coup d'oeil sur ce superbe voilier quand il s'engage dans la passe pour quitter le port. Un gros navire de "la croisière s'amuse" nous cache une partie du spectacle
Le voilà enfin en entier et toutes voiles dehors !
Il est salué par les drapeaux du Yacht Club et par les cornes des yachts qui se trouvent en grand nombre dans le port de Monaco.
A bientôt !
Michèle
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